Réflexions : Répercussions potentielles des technologies numériques sur l’économie
AVERTISSEMENT
Horizons de politiques Canada (Horizons) est une organisation de prospective stratégique au sein du gouvernement du Canada qui a le mandat d’aider le gouvernement à développer des politiques et des programmes axés sur l’avenir, qui sont plus solides et plus résilients face aux changements perturbateurs à l’horizon. Le contenu de ce document ne représente pas nécessairement les idées du gouvernement du Canada, ou des départements et des organismes participants.
Le contenu de cette série a été préparé entre novembre 2017 et juin 2019.
Introduction
Historiquement, le Canada a prospéré malgré les perturbations économiques causées par les changements technologiques. Cette prospérité est toutefois moins certaine pendant la transition vers la Prochaine économie numérique. L’ampleur et la cadence des changements qui affectent l’économie mondiale dépassent ce qu’on a déjà connu.
Cette série de réflexions sur les répercussions potentielles des technologies numériques sur l’économie a été préparée avec la collaboration d’Armine Yalnizyan, fellow de la Fondation Atkinson chargée des recherches sur l’avenir des travailleurs. Ces réflexions viennent compléter les perceptions dans les rapports précédents d’Horizons de politiques La prochaine économie numérique et L’avenir du travail : Cinq facteurs qui changent la donne.
Ces réflexions ne sont pas des prédictions, mais des scénarios possibles qui peuvent survenir pendant la transition vers l’économie numérique.
Réflexions
Deux avenirs économiques mondiaux vraisemblables peuvent émerger selon l’effet des technologies numériques sur les salaires, la consommation, la production, les investissements et le commerce.
La vague actuelle d’innovations technologiques change la manière dont les biens et services sont produits et livrés.
La technologie numérique continue de progresser à un rythme sans précédent. L’effet des avancées technologiques sur la consommation entraîne divers scénarios.
Les derniers progrès des technologies numériques pourraient se répercuter sur les flux commerciaux et le produit intérieur brut (PIB) en permettant une croissance de la production locale et mondiale.
La manière dont les entreprises et les consommateurs partagent la valeur créée par la propriété de la technologie et des données détermine s’il y a destruction de la demande ou création de la demande.
Les technologies numériques vont entraîner des changements dans le comportement des marchés financiers de nombreux canaux et déclencher une série d’activités pouvant affecter la volatilité des marchés.
La technologie numérique a affaibli le pouvoir d’interprétation des principaux indicateurs macroéconomiques, tels que le produit intérieur brut (PIB), le taux de chômage et l’indice des prix à la consommation (IPC).
Il est essentiel d’avoir des données fiables pour faire des prévisions économiques. Les technologies numériques remettent en question la certitude qu’offraient auparavant les statistiques officielles et les modèles macroéconomiques.
Remerciements
Horizons politiques a produit ces réflexions en collaboration avec Armine Yalnizyan, chercheure principale de ce travail. Mme Yalnizyan est économiste et fellow de la Fondation Atkinson chargée des recherches sur l’avenir des travailleurs. Elle a précédemment été présidente de l’Association canadienne pour l’économie des entreprises et conseillère principale en politique économique auprès du sous-ministre de l’Emploi et du Développement social du Canada.
Nous sommes profondément reconnaissants, pour leur expertise et leurs contributions, aux organisations et économistes canadiens et étrangers que nous avons consultés dans le cadre de l’élaboration du présent document, notamment : Janine Berg, Organisation internationale du travail; Stijn Broecke, Organisation de coopération et de développement économiques; Frances Donald, Manulife Investment Management; Rohinton Medhora, Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale; Jonathan D. Ostry, Fonds monétaire international; Eric Santor, Banque du Canada; Noah Smith, Bloomberg Opinion; et David West, Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario.
Nous tenons également à remercier toutes celles et tous ceux qui, chez Horizons politiques, ont contribué à la publication de cet ouvrage, en particulier : Maryam Alam, Marcus Ballinger, Steffen Christensen, Nelly Leonidis, Peter Padbury, Alain Piquette, Jessica Strauss, Kristel Van der Elst et Nadia Zwierzchowska.